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Me voici revenue d'un court séjour à Paris.
Sans beaucoup d'images car trop chargée à l'aller je n'avais pas pu emporter mon appareil photo plutôt lourd. Ce qui en soi n'était pas bien grave puisque de toutes manières où que je sois allée les clichés étaient interdits.
Le froid, comme partout, était particulièrement saisissant associé qu'il était à une petite bise pernicieuse. De ce fait, peu de sorties à l'exception d'une soirée à la Comédie Française où j'ai pu apprécier la conception architecturale du Théâtre Ephémère d'une part et la trilogie de la Villégiature de Goldoni qui y était donnée, d'autre part. Le spectacle, malgré une durée de 4h, ne fut jamais lassant tant l'interpréation était bien enlevée.
Le temps ne se prêtait vraiment pas à flâner le nez en l'air le long de la Seine. Mais aller à Paris sans visiter au moins une petite exposition ne m'est guère concevable. Cette fois-ci, j'ai jeté mon dévolu sur 'L'animal au Moyen Âge" installée dans la Tour de Jean Sans Peur pour un double intérêt : la visite du bâtiment et celui de l'exposition.
L'exposition regroupait des textes et une iconographie traitant des animaux durant cette période. Peu de découvertes mais quelques anecdotes amusantes ou des images pour moi inédites comme les cimiers de heaume en licorne ou en bar.
ou encore des représentations gentiment naïves d'animaux exotiques
(Toutes les images précédentes sont issues soit du dépliant de la Tour Jean Sans Peur soit d'une brochure éditée par le Musée lui-même)
Je comptais beaucoup sur mes heures de train pour avancer Marsha mais sans doute distraite par le paysage enneigé ou la fatigue, j'ai fait de nombreuses erreurs qui m'ont conduite à recommencer.
Voici tout de même ce que devrait donner sa bordure lorsqu'elle sera bloquée.
A mardi prochain.
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Tout d'abord, mes bonnes résolutions de ne pas acheter de fil cette année se sont envolées, alors même que le mois de janvier n'était pas terminé ! Pas de quoi pavoiser.
L'idée de couverture qui me trottait par la tête m'a poussée à regarder sur internet ce que je pourrais trouver comme fil léger, chaud, aux coloris plaisants, et à un prix raisonnable pour réaliser enfin la couverture à laquelle je pense depuis bien trop longtemps.
J'étais partie sur du bleu ciel et de l'écru, mais finalement j'ai écouté mon amie Christine qui m'a judicieusement soufflé que, peut-être, pour une couverture ce serait un peu salissant.
Et j'ai trouvé ceci, à environ 3€ la pelote, frais d'envoi compris :
Les pelotes à peine arrivées, j'ai aussitôt tenté un échantillon : le même motif que celui tricoté avec la Bergereine :
Comparé au précédent échantillon, la définition du motif est moins nette mais le carré (qui est rectangulaire d'ailleurs) est beaucoup plus léger : 9 g au lieu de 12 pour la Bergereine.
La couverture sera donc plus légère, moins onéreuse car les pelotes ont un métrage beaucoup plus long (125m au lieu de 95m) et beaucoup plus douillette au toucher.
J'ai décidé d'utiliser les lisières classiques pour faciliter les coutures, un montage et un arrêt des mailles provisoires pour pouvoir ultérieurement assembler les morceaux avec la méthode dite des trois aiguilles.
Le projet étant maintenant bien construit, je suis retournée à mes en-cours du moment :
Marsha :
Le dos est terminé. Rien de bien passionnant en soi, à part la couleur plutôt chaude et tout-à-fait dans mes tons.
Mais comme j'ai de longs voyages en train en perspective, je vais commencer les devants tout en roulant vers Paris. Et heureusement, il y aura quelques petites fantaisies sur les devants.
et Posse :
Il a quelque peu avancé. Il faut dire que je suis très surveillée. J'ai atteint maintenant les premiers motifs en intarsia.
Pour l'instant, cela ressemble plus à un embrouillamini de fils qu'à du jacquard. Mais je ne désespère pas.
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Je vais essayer maintenant de poster plus régulièrement, le mardi, comme je le faisais chez Josette.
Mais j'avoue que je bataille encore beaucoup avec les fonctionnalités d'Eklablog et que je suis assez surprise de savoir qu'à l'écran, chez vous, vous ne recevez pas les mêmes photos que celles qui figurent sur le mien. Heureusement, j'ai un soutien bénévole indéfectible qui me signale les anomalies. Merci à Elle. Même si je ne comprends pas le pourquoi du comment et n'arrive pas à tout remettre en ordre. Là aussi, je ne désespère pas.
A mardi prochain.
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Léa a un petit sac en forme de mouton qui lui a été offert il y a déjà plusieurs années et auquel elle semble attachée. Malheureusement, c'est une fantaisie réalisée à la va-vite qui a rapidement montré de gros signes de fatigue : doublure trop fragile effilochée et fermeture éclair cassée.
Elle est donc venue me voir pour essayer de le remettre en état. J'ai tout de suite vu là l'occasion de lui apprendre à tenir une aiguille. En élève appliquée elle a soigneusement décousu la doublure, rapetassé les déchirures internes, a taillé le nouveau tissu que nous avions choisi ensemble et a même appris à se servir de la machine à coudre.
Il lui a tout de même fallu un certain temps pour piquer, découdre, re-piquer, surfiler et j'ai terminé l'ouvrage qui commençait à devenir un peu trop fastidieux pour elle ; j'ai estimé que pour une première séance, il ne fallait surtout pas la pousser au découragement.
Et au plaisir de faire, s'est vite associé celui d'avoir pu réparer un objet qu'elle aime bien. Et les voilà repartis tous les deux bras dessus, bras dessous pour quelques promenades supplémentaires.
A bientôt.
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Tricoter Marsha, pour l'instant, ne présente pas grand intérêt puisqu'il ne s'agit que de point mousse. En dépit de quelques augmentations ou diminutions bien placées, je suis un peu lasse de cet exercice et mon esprit vagabonde à la recherche du projet suivant.
Cela fait plusieurs mois, presqu'une année déjà, que j'ai en tête de tricoter une couverture pour l'une de mes petite-filles. J'ai longtemps hésité devant le great american aran afghan, que je trouve très intéressant mais trop monochrome et l'idée m'est alors venue de faire une couverture en utilisant les diagrammes présentés par Sheila Mac Gregor dans son livre "Traditional Fair Isle Knitting".
J'ai donc tenté un échantillon avec de la Bergereine, un fil que j'affectionne particulièrement, en raison de sa matière (50% laine, 50% coton) que j'ai souvent tricoté avec toujours une excellente définition et de bons résultats, même si je le trouve un peu lourd.
J'ai tricoté un premier carré d'essai :
Je réfléchissais déjà aux bordures des carrés afin d'assurer ultérieurement un joli montage, à la pointe de couleur insolite à glisser dans l'ensemble, lorsque j'ai pris conscience en pesant l'échantillon que je ne tirerais que 3 carrés par pelote, que n'ayant que 15 pelotes en stock, je n'obtiendrais jamais qu'une couverture de ... bébé. Il faut dire que l'heure, cette année encore, est au déstockage et que je n'entends pas acheter de pelotes supplémentaires. Encore qu'une petite voix insidieuse me glisse souvent à l'oreille "Pourquoi pas ? La différence de bain ne se verra pas dans les carrés ! Pour l'une de tes petite-filles...."
J'ai fait la sourde oreille et me suis tournée vers mes anciens catalogues, Ravelry et plus largement sur internet où j'ai découvert que le ROWAN 51 était sorti. Corollaire immédiat : une commande rapide pour me récompenser de ma farouche résistance à l'achat de nouvelles pelotes.
A peine commandé, déjà arrivé. Avec la satisfaction d'y voir en détail plusieurs modèles que j'avais repérés et qui pourraient convenir aussi bien à ma silhouette qu'à la diminution du stock.
Mais le moment qui m'a sauvé de l'ennui, je le dois à Léa (9ans). Alors qu'elle passait me dire bonsoir, je lui ai mis le catalogue entre les mains à charge pour elle de le commenter. Et ce fut très savoureux d'entendre ses remarques du genre :
- Il ne doit pas être pratique (modèle Crusader)
- je n'aime pas les ventre-à-l'air, pourtant les couleurs sont jolies (modèle Menton)
- le col : ça fait bizarre (modèle St Raphaël que jaurais pourtant bien vu pour elle)
- il est triste (modèle Settler)
Autant dire que tout à l'écoute de ses propos, je me suis bien gardé d'ajouter mon grain de sel afin de ne pas perdre la mine d'informations spontanées fournies si généreusement en si peu de temps.
Et elle a eu des engouements (Lead, Frontier) mais son coeur a beaucoup balancé entre Posse et Grimaud. Finalement son dévolu s'est indéniablement fixé sur le dessin des "losanges aplatis" (sic) et les couleurs de Posse mais avec la forme de Grimaud. Je vais donc tricoter un hybride.
Toutes affaires cessantes, nous avons sorti les cartes d'échantillons, puis les pelotes et dans la foulée j'ai vite tricoté un premier échantillon.
J'ai utilisé des fils Licorne de PHILDAR dans les coloris Jean's, Ozone, Porto, Camélia, Eglantine, Persan et Tournesol (dans leur ordre d'apparition du bas vers le haut) avec des aiguilles 2,5.
Puisque l'échantillon plaisait à la demoiselle, nous avons pris les mesures et décidé d'un commun accord que le décolleté serait moins profond, les manches assez larges et au coude, que le gilet serait un peu plus long (pour le porter plus longtemps a-t 'elle dit et que nous poserions quelques boutons supplémentaires très resserrés juste en haut du gilet.
Du sur mesure, en somme.
Et je n'ai plus qu'à faire. Avec délice je dois dire, tant je suis ravie de voir la mine réjouie de Léa à la moindre avancée.
Je vous souhaite à toutes une excellente semaine.
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En général, au mois de janvier, il y a peu de chose au jardin. Pourtant, en y regardant de plus près il y a de quoi s'étonner.
D'abord sur les floraisons qui sautent aux yeux tellement elles sont abondantes et attirent le regard en raison des tâches de couleur inhabituelles en cette saison. Je veux parler des bergénias :
Voici une plante qu'au départ je n'appréciais guère mais qui a su me conquérir par ses feuilles larges et persistantes d'un beau vert brillant, sa floraison précoce et abondante, son peu d'exigence et sa facilité d'entretien : que des qualités pour un jardinier novice. J'ai appris à la reconnaître, l'apprécier et m'émerveiller des différents usages auxquels elle se prête volontiers : couvre-sol chez moi, reine des bordures chez d'autres, elle parade aussi volontiers sur les murs végétaux de Patrick Blanc.
Autre touffe imposante, blanche cette fois : la bruyère d'hiver. Je l'aime beaucoup en raison de son volume et de la lumière qu'elle apporte dans ce coin sombre.
Pas très loin, une autre floraison de saison : une azalée d'une teinte très particulière , très poche du coloris" rose crevette" des pelotes Quito (alpage et laine de Cheval Blanc) que certaines d'entre vous connaissent sans doute :
Dommage que cette couleur, séduisante en elle-même, jure tellement avec l'environnement.
Sous ses feuilles, de rares ellébores ont fleuri. D'ordinaire, en cette saison, ce n'est qu'un parterre blanc à cet endroit mais je crois que les températures trop élevées de ces derniers mois ne leur ont pas réussi. De même qu'aux perce-neige, crocus et compagnie qui semblent avoir disparu.
Toujours dans le même parterre le grévilléa prépare activement sa floraison. Il s'agit d'un arbuste imposant par ses dimensions que j'ai déjà taillé à plusieurs reprises mais qui prospère sans souci.
Au printemps, il devient un buisson lumineux et bourdonnant, tellement il est fréquenté par les abeilles.
Autre floraison en préparation : le mimosa dont les hampes commencent à se parer de jaune :
une jonquille, coincée dans un fouillis de mauvaises herbes, au bouton près à éclore :
et quelques fleurs de phlomis, dont ce n'est pourtant pas la période de floraison :
Dans les floraisons à contre-saison il y a aussi ce que je considère comme un crève-coeur : cette azalée blanche qui d'ordinaire fleurit en mai. Les fleurs sont écloses alors que les feuilles, elles, ne sont pas encore complètement développées, ce qui fausse grandement la couleur générale de l'arbuste. J'espère qu'il parviendra à se remettre de ce mauvais épisode.
Avec les bergénias, la floraison de saison chez moi, ce sont les camélias. J'ignore le nom des variétés qui ont été plantées ici bien avant que je prenne possession de cette maison. Cette année, ils sont encore très prometteurs. Les boutons s'ouvrent les uns derrière les autres et l'effet de masse ne devrait plus tarder. J'espère que la pluie ne viendra pas gâter le spectacle en les rouillant.
Et viendra ensuite le camélia Désir qui ne présente cette année que peu de boutons mais dont j'attends toujours avec impatience l'éclosion tellement les nuances en sont délicates.
En cherchant bien, sous les touffes de mauvaises herbes, quelques primevères se préparent elles aussi. Mais ce sera pour plus tard.
Je vous souhaite à toutes une excellente semaine
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