• L'idée m'est venue en lisant un article sur le blog "Petit Citron" qui proposait une foultitude de solutions pour recycler les serviettes de toilette usagées. Assez contente de me débarrasser de serviettes "invité" défraîchies, je me suis mise à l'oeuvre plutôt rapidement. Pour une fois.

    J'ai relevé le patron de la housse qui m'avait été vendue avec le balai télescopique destiné à nettoyer les vitres, ai découpé deux morceaux, acheté un morceau de velcro que j'ai coupé en deux et en deux temps, trois mouvements, j'avais deux housses supplémentaires.

    Petites bricoles

     

    Petites bricoles

     

     

    Petites bricoles

     

    Petites bricoles

    Et voici, habillé de "neuf", le fameux balai qui me sert de plus en plus compte tenu de mon appréhension face à l'escabeau, depuis qu'il m'est arrivé de rater  sa dernière marche.. 

    Autre bricole, plus festive sans être moins utilitaire pour autant : un nouveau slouch pour Eva dont le précédent a disparu : perdu ? volé ? Ce fut, pour son anniversaire, un petit cadeau supplémentaire auquel elle ne s'attendait pas vraiment. Maintenant que le froid arrive, cela lui sera sans doute  bien utile. Pour ce faire, j'ai utilisé deux pelotes du stock. Je me demande simplement si je serais appelée à tricoter un troisième exemplaire...

    Petites bricoles

    Evidemment, posé sur le blender il n'a pas fière allure mais sur la tête de ma petite-fille, je peux vous assurer que c'est tout autre chose. 

    Et puis, j'ai aussi renoué avec la couture en essayant de terminer des ouvrages qui dormaient au fond du panier depuis trop longtemps.

    J'avais entrepris de me coudre un pantalon d'été dans un tissu polyester qui m'avait fait penser à du twill. Très léger donc, plutôt fuyant sous les doigts mais dont l'imprimé très discret m'avait plu.

    La coupe, toute simple a déjà été testée plusieurs fois avec succès.Je m'étais donc focalisée sur la qualité des finitions avec un élastique de taille intérieur qui améliore sensiblement le confort surtout lorsque, comme moi, la taille peut varier considérablement d'un jour à l'autre. Et comme le tissu avait une fâcheuse tendance à s'effilocher, j'avais opté pour de fines coutures anglaises. 

    Petites bricoles

    Mais, en dépit d'un repassage intensif, mes jolies coutures anglaises ne donnaient pas le résultat escompté : elles gondolaient au-delà de toute raison. 

    Petites bricoles

    Petites bricoles

    Je me suis rapprochée d'une professionnelle pour comprendre ce qui se passait. Le verdict est tombé : défaire les coutures anglaises. Autant dire que compte tenu de la couleur (un bleu marine beaucoup plus foncé que sur la photo), de la nature du tissu et de la finesse des coutures, j'ai beaucoup galéré pour découdre sans accident lesdites coutures et les surfiler à la main, parce que je n'avais pas de prise suffisante pour le pied de biche de la machine.

    Tout cela pour ne percevoir aucune amélioration. Je n'ai pas réussi à percer ce mystère : serait-ce la qualité du fil (pourtant un polyester) qui est en cause ou bien la tension du fil peu en rapport avec la finesse du tissu ? 

    Dommage !. Malgré tout je suis contente que ce pantalon soit exhumé des oubliettes. En dépit de ses défauts, je l'ai porté l'été dernier.  Il s'est révélé  plutôt agréable : léger et très facile d'entretien.

    A très bientôt.

     


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  • Il y a longtemps que je suis venue papoter sur ce blog, par manque de temps et parfois d'énergie. Je vais essayer de reprendre le fil et reviendrai sur les ouvrages que j'ai tout de même achevés depuis.

    Pour l'heure, cependant, j'aimerais vous parler d'un nouveau projet. Depuis quelques mois, je m'évertue à renoncer à tout nouvel achat de fil et me suis mis en tête de plonger majoritairement dans le stock.

     

    SIMONE

    Il y a déjà belle lurette que j'avais repéré le modèle SIMONE de Kim Hargreaves issu de son opus "Embrace" parce que j'avais pensé qu'il était de nature à jouer avec les couleurs et donc tout-à-fait adapté à mon objectif premier : sortir quelques pelotes du stock. J'avais aussi trouvé que le point utilisé était plus ludique que de simples rayures. 

    Voici les pelotes exhumées : de la marque RICO DESIGN en qualité Essentials Merino dk (100% mérinos 120m pour 50g) dans une gamme de coloris assez doux que j'ai voulu réveiller avec 1 pelote de ANNY BLATT Merino, coloris pivoine.

    SIMONE

    Si j'ai modifié la colorimétrie, en revanche j'ai conservé l'ordonnancement des rayures choisi par K. Hargreaves.

     

    Et voici ce que cela donne après quelques 150 rangs :

    SIMONE

    Globalement, c'est un projet assez addictif car je suis talonnée par le désir -allez savoir pourquoi- d'arriver à la prochaine rayure pivoine.

    A très bientôt pour la suite.


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  • ... pour terminer le pull en angora commencé en janvier.

    Les nombreuses heures de train ont eu l'effet escompté. J'ai avancé très vite les manches, le dos et le devant jusqu'au début de la patte de boutonnage. Puis, les choses se sont quelque peu dégradées.

    Tout d'abord, j'avais moins d'heures de loisir et puis j'ai commis erreur sur erreur. La première fut de voir seulement après la fin du devant gauche que la poche de poitrine prévue serait trop basse, d'où un dé-tricotage et re-tricotage en règle. Une fois ce devant terminé, j'ai tenté un essayage provisoire. Ce qui avec un seul côté, des fils qui pendent partout et une aiguille circulaire qui ne voulait rien savoir pour rester en place ne fut guère aisé. Tout ceci pour m'apercevoir d'une deuxième erreur :  la base du col était ... trop basse. Dé-tricotage- re-tricotage.

    Voici donc où l'ouvrage en est au moment de ce billet :

    Je bataille...

    Seulement à y regarder de près, le départ du col ne me plaît pas du tout. L'idée en soi n'est pas mauvaise mais l'exécution laisse beaucoup à désirer parce que je n'ai pas réussi à croiser suffisamment fermement les fils beige et blanc pour obtenir une finition soignée.

    Je bataille...

    J'ai donc décidé de reprendre le début du col en ajoutant les 3 m de la bordure blanche à la suite de la bande de boutonnage pour éviter le décalage  que l'on voit  très nettement sur la photo, beaucoup plus à droite qu'à gauche d'ailleurs.

    En dépit de ces déconvenues, je ne perds pas espoir d'en terminer bientôt, même s'il est peu vraisemblable que je puisse  porter ce polo maintenant ! 

    A très bientôt


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  • Je ne faillirai pas à la tradition et vous souhaitent à tous une excellente année 2017. 

    Pour ce qui me concerne, je vais espérer qu'elle me soit plus agréable que les deux précédentes avec juste une seule "bonne" résolution : me consacrer de temps en temps à ce qui me fait vraiment plaisir. La difficulté consistera, cette année encore, à prendre le temps nécessaire à la chose.

    Emplie de cette bonne idée, et parce que j'avais de nombreuses heures de train en perspective, j'ai sorti du stock quelques pelotes très légères et toutes douces : de l'angora acheté en soldes chez Phildar il y a quelques années déjà.

    Mon objectif est de tricoter un polo, encore un -mais c'est ce que je porte le plus volontiers- sur la base de Patriot, avec bien sûr quelques variantes pour ne pas sombrer dans l'ennui.

     

    Bonne année

     

    Après un échantillon qui m'a permis de décider des finitions, j'ai entrepris le tricotage des manches. Voici le résultat. Les boutons très simples sont en nacre.

     

    Bonne année

    Je suis  la première à penser que l'angora perd volontiers ses poils et que ce n'est pas la matière idéale pour affiner une silhouette. Tant pis ! C'est donc en parfaite connaissance de cause que je me suis lancée, happée par le plaisir de tricoter cette très belle matière (80% angora, 20% lambswool) au coloris "givré"

    Comme d'autres voyages se profilent à l'horizon, j'ai bon espoir de terminer le dos rapidement.

    A bientôt.


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  • Lorsque j'ai reçu le catalogue 59 de Rowan, j'ai tout de suite été séduite par le modèle SAITAMA de Martin Storey. D'une part parce que je tombe souvent en arrêt devant les modèles de ce créateur mais surtout parce que le modèle en question reprenait une coupe que j'affectionne particulièrement avec ce petit supplément d'innovation qui rend le tricot addictif.

     

    Saitama

     

     

     

    Saitama

     

    Comme par ailleurs, j'avais en stock un mélange susceptible de convenir, j'ai aussitôt entrepris de tricoter l'échantillon en jersey et dans la foulée les deux manches.

     

    Saitama

    Le modèle original est tricoté en Kid silk haze associé à de la Fine lace tous deux de ROWAN bien sûr. Personnellement j'ai utilisé de la Kid silk associée à un fil alpaga que j'avais en stock depuis longtemps et pour lequel j'ai eu quelques difficultés à trouver une utilisation. Souvenez-vous, c'était  en janvier 2013 !

     

    Saitama

     

    L'association avec de la KSH améliore considérablement le rendu : plus moelleux, plus nuancé aussi. 

    Mais lorsque j'ai commencé le point dentelle du dos, le résultat m'a beaucoup déçue. Je pense que je me suis laissée happer par l'ambiance japonisante de présentation du modèle, et que je n'ai pas regardé d'assez près le tricot en lui-même pour m'apercevoir que les motifs n'étaient pas très "délicats". Il faut dire que les vues sont prises d'assez loin...J'ai vérifié sur Ravelry ce qu'en avait tiré certaines expertes et le verdict fut sans appel. Il me fallait changer le point.

     

    Saitama

    Donc, j'ai détricoté le peu que j'avais fait et ai utilisé le point "layette" de Trillium que j'avais déjà testé avec l'alpaga seul.

    Et le voici terminé.

     

    Saitama

    Les photos d'ouvrages présentés sur cintre ne sont jamais très flatteuses. Mais en l'occurrence, il était préférable de procéder ainsi.  J'aurais pu arguer que le point à trou-trous appelait un top pour atténuer la transparence et qu'il me fallait le coudre. J'aurais pu dire aussi que la saison se prêtait peu au port du mohair même pour une simple photo. La réalité est bien plus désagréable : j'ai pris quelques kilos et je me sens trop à l'étroit dans cet ouvrage pour lui rendre justice. 

    Saitama

     Ci-dessus, l'image présente un détail du point, très facile et surtout la véritable couleur obtenue par le mélange des deux fils et ci-dessous l'association avec l'étole en soie qui m'avait été offerte et pour laquelle je cherchais une association heureuse. Cela me conduit à penser que ce petit cardigan aurait tout intérêt, une fois mes kilos superflus perdus, à s'associer avec une jupe ou un pantalon vert bronze.

     

    Saitama

     

    En dépit de toutes les modifications apportées au modèle de Martin Storey (manches longues, point différent, encolure resserrée) Je vais persister à appeler ce cardigan SAITAMA  même s'il n'a plus rien à voir avec la création d'origine. Que M. Storey veuille bien me pardonner. 

    Rendez-vous dans six mois avec une photo en pied....Peut-être que ce billet me donnera la motivation suffisante pour m'attaquer de front au problème qui me préoccupe.

    A bientôt.


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