• Tout d'abord, mes bonnes résolutions de ne pas acheter de fil cette année se sont envolées, alors même que le mois de janvier n'était pas terminé ! Pas de quoi pavoiser. 

    L'idée de couverture qui me trottait par la tête m'a poussée à regarder sur internet ce que je pourrais trouver comme fil léger, chaud, aux coloris plaisants, et à un  prix raisonnable pour réaliser enfin la couverture à laquelle je pense depuis  bien trop longtemps.

    J'étais partie sur du bleu ciel et de l'écru, mais finalement j'ai écouté mon amie Christine qui m'a judicieusement soufflé que, peut-être, pour une couverture ce serait un peu salissant.

    Et j'ai trouvé ceci, à environ 3€ la pelote, frais d'envoi compris :

     

     Quoi de neuf en tricot ?

     

    Les pelotes à peine arrivées, j'ai aussitôt tenté un échantillon : le même motif que celui tricoté avec la Bergereine :

     

    Quoi de neuf en tricot ?

    Comparé au précédent échantillon, la définition du motif est moins nette mais le carré (qui est rectangulaire d'ailleurs) est beaucoup plus léger : 9 g au lieu de 12 pour la Bergereine.

    La couverture sera donc plus légère, moins onéreuse car les pelotes ont un métrage beaucoup plus long (125m au lieu de 95m) et beaucoup plus douillette au toucher.

    J'ai décidé d'utiliser les lisières classiques pour faciliter les coutures, un montage et un arrêt  des mailles provisoires pour pouvoir ultérieurement assembler les morceaux avec la méthode dite  des trois aiguilles. 

    Le projet étant maintenant bien construit, je suis retournée à mes en-cours du moment :

    Marsha

     Le dos est terminé. Rien de bien passionnant en soi, à part la couleur plutôt chaude et tout-à-fait dans mes tons.

     Quoi de neuf en tricot ?

    Mais  comme j'ai de longs voyages en train en perspective, je vais commencer les devants tout en roulant vers Paris. Et heureusement, il y aura quelques petites fantaisies sur les devants.

    et Posse :

    Il a quelque peu avancé. Il faut dire que je suis très surveillée. J'ai atteint maintenant les premiers motifs en intarsia. 

    Quoi de neuf en tricot ?

     

    Pour l'instant, cela ressemble plus à un embrouillamini de fils qu'à du jacquard. Mais je ne désespère pas.

    Quoi de neuf en tricot ? 

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     Je vais essayer maintenant de poster plus régulièrement, le mardi, comme je le faisais chez Josette.

    Mais  j'avoue que je bataille encore beaucoup avec les fonctionnalités d'Eklablog et que je suis assez surprise de savoir qu'à l'écran, chez vous, vous ne recevez pas les mêmes photos que celles qui figurent sur le mien. Heureusement, j'ai un soutien bénévole indéfectible qui me signale les anomalies. Merci à Elle. Même si je ne comprends pas le pourquoi du comment et n'arrive pas à tout remettre en ordre. Là aussi, je ne désespère pas.

     A mardi prochain.


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  • Léa a  un petit sac en forme de mouton qui lui a été offert il y a déjà plusieurs années et auquel elle semble attachée. Malheureusement, c'est une fantaisie réalisée à la va-vite qui a rapidement montré de gros signes de fatigue : doublure trop fragile effilochée et  fermeture éclair cassée.

    Elle est donc venue me voir pour essayer de le remettre en état. J'ai tout de suite vu là l'occasion de lui apprendre à tenir une aiguille. En élève appliquée elle a soigneusement décousu la doublure, rapetassé les déchirures internes,  a taillé le nouveau tissu que nous avions choisi ensemble et a même appris à se servir de la machine à coudre. 

    Le mouton de Léa 

    Il lui a tout de même fallu un certain temps pour piquer, découdre, re-piquer, surfiler  et j'ai terminé l'ouvrage qui commençait à devenir un  peu trop fastidieux pour elle ;  j'ai estimé que pour une première séance, il ne fallait surtout pas la pousser au découragement.

    Le mouton de Léa 

    Et au plaisir de faire, s'est vite associé celui d'avoir pu réparer un objet qu'elle aime bien. Et les voilà repartis tous les deux bras dessus, bras dessous pour quelques promenades supplémentaires.

    Le mouton de Léa

     

    A bientôt.


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  • Tricoter Marsha, pour l'instant, ne présente  pas grand intérêt puisqu'il ne s'agit que de point mousse. En dépit de quelques augmentations ou diminutions bien placées, je suis  un peu lasse de cet exercice et mon esprit vagabonde à la recherche du projet suivant.

    Cela fait plusieurs mois, presqu'une année déjà, que j'ai en tête de tricoter une couverture pour l'une de mes petite-filles. J'ai longtemps hésité devant le great american aran afghan, que je trouve très  intéressant mais trop monochrome et l'idée m'est alors venue de faire une couverture en utilisant les diagrammes présentés par Sheila Mac Gregor dans son livre "Traditional Fair Isle Knitting".

    J'ai donc tenté un échantillon avec de la Bergereine, un fil que j'affectionne particulièrement, en raison de sa matière (50% laine, 50% coton) que j'ai souvent tricoté avec toujours une excellente définition et de bons résultats, même si je le trouve un peu lourd.

    J'ai  tricoté un premier carré d'essai :

    Le "ROWAN 51" me sauve de l'ennui.

    Je réfléchissais déjà aux bordures des carrés afin d'assurer ultérieurement un joli montage, à la pointe de couleur insolite à glisser dans l'ensemble, lorsque j'ai pris conscience en pesant l'échantillon que je ne tirerais que 3 carrés par pelote, que n'ayant que 15 pelotes en stock, je n'obtiendrais jamais qu'une couverture de ... bébé. Il faut dire que l'heure, cette année encore, est au déstockage et que je n'entends pas acheter de  pelotes supplémentaires. Encore qu'une petite voix insidieuse me glisse souvent à l'oreille "Pourquoi pas ? La différence de bain ne se verra pas dans les carrés ! Pour l'une de tes  petite-filles...."  

    J'ai fait la sourde oreille et me suis tournée vers mes anciens catalogues, Ravelry et plus largement sur internet où j'ai découvert que le ROWAN 51 était sorti. Corollaire immédiat : une commande rapide pour me récompenser de ma farouche résistance à l'achat de nouvelles  pelotes.

    A peine commandé, déjà arrivé. Avec la satisfaction d'y voir en détail plusieurs modèles que j'avais repérés et qui pourraient  convenir aussi bien à ma silhouette qu'à la diminution du stock. 

    Mais le moment qui m'a sauvé de l'ennui, je le dois à Léa (9ans). Alors qu'elle passait me dire bonsoir, je lui ai mis le catalogue entre les mains à charge pour elle de le commenter. Et ce fut très savoureux d'entendre ses remarques du genre :

    • Il ne doit  pas être pratique (modèle Crusader)
    • je n'aime pas les ventre-à-l'air, pourtant les couleurs sont jolies  (modèle Menton)
    • le col : ça fait bizarre (modèle St Raphaël que jaurais pourtant bien vu pour elle)
    • il est triste (modèle Settler)

    Autant dire que tout à l'écoute de ses propos, je me suis bien gardé d'ajouter mon grain de sel afin de  ne pas perdre la mine d'informations spontanées fournies si généreusement en si peu de temps. 

    Et elle a eu des engouements (Lead, Frontier) mais son coeur a beaucoup balancé entre Posse et Grimaud. Finalement son dévolu s'est indéniablement fixé sur le dessin des "losanges aplatis" (sic) et les couleurs de Posse mais avec la forme de Grimaud. Je vais donc tricoter un hybride.

     

    Le "ROWAN 51" me sauve de l'ennui.

    Toutes affaires cessantes, nous avons sorti les cartes d'échantillons, puis les pelotes et dans la foulée j'ai vite tricoté un premier échantillon.

    Le "ROWAN 51" me sauve de l'ennui.

     

     Le "ROWAN 51" me sauve de l'ennui.

    J'ai utilisé des fils Licorne de PHILDAR dans les coloris Jean's, Ozone, Porto, Camélia, Eglantine, Persan et Tournesol (dans leur ordre d'apparition du bas vers le haut) avec des aiguilles 2,5.

    Puisque l'échantillon plaisait à la demoiselle, nous avons pris les mesures et décidé d'un commun accord que le décolleté serait moins profond, les manches assez larges et au coude, que le gilet serait un peu plus long (pour le porter plus longtemps a-t 'elle dit et que nous poserions quelques boutons supplémentaires très resserrés juste en haut du gilet.

    Du sur mesure, en somme.

    Et je  n'ai plus qu'à faire. Avec délice je dois dire,  tant je suis ravie de voir la mine réjouie de Léa à la moindre avancée.

    Je vous souhaite à toutes une excellente semaine.


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  • En général, au mois de janvier, il y a peu de chose au jardin. Pourtant, en y regardant de  plus près il y a de quoi s'étonner.

    D'abord sur les floraisons qui sautent aux yeux tellement elles sont abondantes et attirent le regard en raison des tâches de couleur inhabituelles en cette saison. Je veux parler des bergénias :

     Le jardin en janvier

     

     Le jardin en janvier

    Voici une plante qu'au départ je n'appréciais guère mais qui a su me conquérir par ses feuilles larges et persistantes d'un beau vert brillant, sa floraison précoce et abondante, son peu d'exigence et sa facilité d'entretien : que des qualités pour un jardinier novice. J'ai appris à la reconnaître, l'apprécier et m'émerveiller des différents usages auxquels elle se prête volontiers : couvre-sol chez moi, reine des bordures chez d'autres, elle parade aussi volontiers sur les murs végétaux de Patrick Blanc.

    Autre touffe imposante, blanche cette fois : la bruyère d'hiver. Je l'aime beaucoup en raison de son volume et de la lumière qu'elle apporte dans ce coin sombre.

     

     Pas très loin, une autre floraison de saison : une azalée d'une teinte  très particulière , très poche du coloris" rose crevette" des  pelotes Quito (alpage et laine de Cheval Blanc) que certaines d'entre vous connaissent sans doute :

     

    Le jardin en janvier

    Dommage que cette couleur, séduisante en elle-même, jure tellement avec l'environnement.

    Sous ses feuilles,  de rares ellébores ont fleuri. D'ordinaire, en cette saison, ce n'est qu'un parterre blanc à cet endroit mais je crois que les températures trop élevées de ces derniers mois ne leur ont pas réussi. De même qu'aux perce-neige, crocus et compagnie qui semblent avoir disparu.

     Le jardin en janvier

    Toujours dans le même parterre le grévilléa prépare activement sa floraison. Il s'agit d'un arbuste imposant par ses dimensions que j'ai déjà taillé à plusieurs reprises mais qui prospère sans souci.

    Au printemps, il devient un buisson lumineux et bourdonnant, tellement il est fréquenté par les abeilles.

    Le jardin en janvier

    Autre floraison en préparation : le mimosa dont les hampes commencent à se parer de jaune :

     Le jardin en janvier

     une jonquille, coincée dans un fouillis de mauvaises herbes, au bouton près à éclore :

    Le jardin en janvier

     et quelques fleurs de phlomis, dont ce n'est pourtant pas la  période de floraison  :

     Le jardin en janvier

    Dans les floraisons à contre-saison il y a aussi ce que je considère comme un crève-coeur : cette azalée blanche qui d'ordinaire fleurit en mai. Les fleurs sont écloses alors que les feuilles, elles, ne sont pas encore complètement développées, ce qui fausse grandement la couleur générale de l'arbuste. J'espère qu'il parviendra à se remettre de ce mauvais épisode.

    Le jardin en janvier

    Avec les bergénias, la floraison de saison chez moi, ce sont les camélias. J'ignore le nom des variétés qui ont été plantées ici bien avant que je prenne possession de cette maison. Cette année, ils sont encore très prometteurs. Les boutons s'ouvrent les uns derrière les autres et l'effet de masse ne devrait plus tarder. J'espère que la pluie ne viendra pas gâter le spectacle en les rouillant. 

    Le jardin en janvier

     

    Le jardin en janvier

    Et viendra ensuite le camélia Désir qui ne présente cette année que peu de boutons mais dont j'attends toujours avec impatience l'éclosion tellement les nuances en sont délicates.

    Le jardin en janvier

     En cherchant bien, sous les touffes de mauvaises herbes, quelques primevères se préparent elles aussi. Mais ce sera  pour plus tard.

    Je vous souhaite à toutes une excellente semaine

     


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  • Kit

     

    Lorsque j'ai présenté le modèle de Kit à mon amie Christine, elle s'est montrée tentée par l'aventure et nous l'avons commencé quasiment ensemble. Elle avait opté pour une laine assez épaisse et douce qu'elle avait en stock d'un beau marine très lumineux . Et comme son échantillon collait à celui de Kim Hargreaves, elle a aussitôt démarré son ouvrage avec la seule crainte d'avoir assez de fil pour le terminer. Comme chez moi, il y eut quelques séances de détricotage-retricotage en règle mais le voici bloqué, terminé. 

    Kit 

    Globalement, elle ne regrette qu'une chose : que les manches soient un peu courtes. Elle est donc en train d'imaginer une formule pour les allonger un peu et  permettre à ce  gilet de prendre ses fonctions en toutes saisons. 

     

     Kit

     

    Et elle a tricoté le col comme le préconisait K. Hargreaves.  

     

    Kit

     

    Après mes premiers déboires, je me suis dit que j'allais l'imiter tout en prévoyant quelques augmentations au niveau des épaules pour obtenir un col plus pointu.

     

    Kit

    Mais le chevauchement des bordures, peu important sur le sien, devient vraiment vilain sur le mien car pour la bordure j'ai utilisé du point mousse bordé de  picots. De plus, curieusement, on a l'impression que le dernier bouton n'est pas positionné à égale distance des autres, ce qui n'est arithmétiquement parlant, pas le cas. J'ai donc à nouveau détricoté et recommencé en arrêtant 4m au bord de chaque bordure et sans ajouter d'augmentations cette fois mais en augmentant progressivement le numéro des aiguilles. Voici le résultat. Tel qu'il est, il restera.

     

     Kit

     

    Et tout compte fait, ce gilet qui ne devait pas sortir plus loin que le bout du jardin, poussera peut-être jusqu'au super-marché.

     

     Kit

     

    Je vous souhaite à toutes une excellente et heureuse année emplie de projets tricots aboutis et de  pelotes déstockées.

    A bientôt.


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